Votez pour le projet « Micro Herbier, micro Histoires »
Soutenez une action art-science originale, qui permet d’observer de près la nature invisible de la ville de Reims ! 📣
Le projet : "Micro Herbier, micro Histoires"
📌 Quel est le projet ?
Quand on parle de nature en ville, on pense aux arbres et aux jardins, aux rapaces de la cathédrale de Reims, aux mammifères des rues, aux poissons de la Vesle… Mais la biodiversité rémoise est beaucoup plus importante ! Des dizaines d'espèces animales et végétales invisibles à l'œil nu gravitent autour de vous, dans vos appartements ou dans les rues. Microalgues, champignons, procaryotes… Ces êtres microscopiques participent à la biodiversité en ville et présentent de nombreux intérêts écologiques."Micro Herbier, micro Histoires" s'articule autour d'ateliers participatifs de deux demi-journées dans cinq quartiers rémois, mêlant observations scientifiques et séances créatives.
📌 Quel est l’objectif du projet ?
Ce projet de recherche artistique et scientifique souhaite développer une démarche sensible, parfois oubliée dans les travaux scientifiques et d’éducation à l’environnement. La découverte par les habitantes et habitants de la microbiologie des trottoirs entre en résonance avec la vie de leur quartier. Le micro-monde révélé dans des boîtes de Petri est témoin de nos vies simples : des rencontres inoubliables à un carrefour, des chutes de vélo sur un trottoir, des pertes d’un objet précieux ou d’annonces inespérées. La compréhension de ce monde invisible intègre un intérêt public mais aussi la nécessité d’informer sur les micro-peuples qui côtoient nos lieux de vie et constituent la richesse de la vie dans toutes ses dimensions.
📌 Concrètement, comment ça se passe ?
Les ateliers
Ils seront encadrés par Anouk Daguin : artiste plasticienne, des chercheurs et des chercheuses ainsi que des médiatrices scientifiques, pour apporter une diversité de regards. Le protocole de récolte et d’observation des microorganismes sera développé avec des équipes de recherche de l’URCA et des établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Il sera présenté aux participants et participantes, afin d’en faire des données exploitables pour la recherche.
🔎 Atelier 1 : récolte des données - science de caniveau
Après une présentation des microorganismes par des chercheurs, les habitants partent en safari urbain dans leur quartier et récoltent les microorganismes. À l’aide de brosses à dents, ils grattent, frottent les recoins.La brosse est ensuite introduite dans un tube contenant de l’eau stérilisée, transvasée dans une boîte de Petri et son milieu de culture. Après avoir ensemencé les boîtes de Petri, les microcosmes sont scellés et mis en croissance, pendant deux semaines, dans des incubateurs (instruments de laboratoire qui permettent de réunir toutes les conditions de lumière et de température pour le développement d’organismes). En parallèle des prélèvements biologiques, les habitants documentent leurs balades des données géographiques (coordonnées des prélèvements) et autobiographiques (enregistrement de leurs souvenirs). Le recueil de micro-récits s’inscrit dans la démarche artistique d’Anouk Daguin.
🔎 Atelier 2 : observation - micro-herbier, 2 semaines plus tard
Après développement, les micro-êtres produisent des formes, des couleurs, des textures différentes qui s’offrent à nos yeux grâce à une multitude d’échelle du micro au macroscopique. C’est une invitation à l’exploration à l’ouverture du regard sur les présences invisibles, qui sera également le point de départ de créations plastiques.Les fragments de biodiversité observés seront inventoriés par le biais d’images, de dessins et de récits personnels consignés dans un herbier et une carte microcosmique de Reims.Le micro-herbier de cette invisibilité colorée qui cohabite avec les rémois, mettra en regard, dans des espaces anonymes de la ville, l’écosystème sensible, composé des espèces microscopiques présentes et du micro-récit de vie d’un habitant. Chacun des participants repartira avec un morceau de cette biodiversité qui continuera de se développer pour le plaisir des yeux. Vous êtes ainsi invités à participer à la création d'Histoires communes issues de vos balades dans votre quartier.
Le projet en image 👇
📌 Les porteurs du projet
"Micro Herbier, micro Histoires" est un projet développé par Accustica, association champardennaise de vulgarisation scientifique, et Anouk Daguin, artiste plasticienne. Il vise à révéler ce micromonde de trottoirs, et permettre une Fête des voisins à l’échelle microscopique.
👉 Accustica
Une association de loi 1901, qui vise à rendre accessible et à promouvoir les sciences, les techniques et les innovations auprès de tous les publics, et notamment des jeunes sur le territoire champardennais. Chaque année, les actions d'Accustica, en lien avec ses partenaires du réseau, concernent 30 000 personnes, dont 15 000 bénéficiaires des expositions et des animations scientifiques. La mission de médiation scientifique d'Accustica permet de partager des connaissances scientifiques en les rendant accessibles aux publics. Encore une fois, à travers ce projet, Accustica favorise les interactions entre les chercheurs.es, ingénieurs.es et les citoyen.ne.s.
👉 Anouk Daguin
Une artiste, doctorante et jardinière École Polytechnique, qui explore, par des projets participatifs, la façon dont se tissent les échanges entre humains, plantes et microorganismes, pour faire naître de nouveaux récits sur la porosité du monde et la façon dont les espèces qui nous entourent communiquent.Avec projet, Anouk cherche à entrevoir la superposition des mondes, celui des souvenirs, celui des non-humains, les univers dissociés presque invisibles des rémois dans les rues de la ville. Une expérience déjà réalisée avec les ouvriers sur les chantiers de l’université Paris-Saclay, des gens du voyage dans un campement éphémère, des jardiniers.
Son site internet : "Le champs du monde"
Ce projet associe également d’autres partenaires scientifiques (École Centrale, laboratoires de l’URCA) et socioculturels.
📌 Contexte
Ce projet s’inscrit dans l’appel à projets écologiques de la ville de Reims "Ma ville en vert". Cette dernière incite les habitants réunis en association, à voter pour l’un des 3 projets écologiques retenus : "Friperie sport Planète - Reims", "Micro Herbier, micro Histoires", "L'eau à Reims". Le lauréat pourra concrétiser son projet, grâce à une aide financière de 5 000 euros. Ainsi, par la suite les Rémois prendront part au projet devenu réalité.