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Cesser d’exister pour rester en vie - Forum Européen de Bioéthique

« La santé avant tout ! » A l’acmé du confinement et de la pandémie, ce leitmotiv s’est répandu avec une grande viralité, comme si la santé était la valeur suprême à protéger. Après tout, il est vrai qu’en son absence, difficile d’envisager quoi que ce soit d’autre. Si la santé est essentielle, l’être humain n’a-t-il pas d’autres besoins vitaux que celui de se soigner, manger, boire, respirer, se vêtir et avoir un toît au dessus de sa tête ? Dans cette optique, il peut être intéressant d’opposer la survie à l’existence.
Par ailleurs, la pandémie liée à la COVID-19 a mis en exergue un élément récurrent en matière de politique de santé, la primauté donnée au prolongement de la vie. Mais est-ce vraiment là un objectif raisonnable ?

Avec


ERIC FIAT
Pr. d'éthique médicale à l'Université Gustave Eiffel/Marne-la-Vallée


MARIE-FRÉDÉRIQUE BACQUÉ
Directeur adjoint, Institut de Recherches Carré de Malberg


MAURICE CORCOS
PH D, psychiatre PU-PH GHU Paris V Paris Descartes Responsable du Département de psychiatrie de l’adolescent et de l’adulte jeune à l’Institut mutualiste Montsouris, Paris, et professeur de psychiatrie infanto-juvénile, université René Descartes-Paris 5. Il est psychanalyste.


DAVID LE-BRETON
Professeur de sociologie à l’université de Strasbourg

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