La différenciation territoriale et l’évolution de la gouvernance communes – intercommunalités : amélioration de la qualité et de l’efficacité des services publics de proximité ?
Colloque - La différenciation
territoriale et l’évolution de la gouvernance communes –
intercommunalités : amélioration de la qualité et de l’efficacité des
services publics de proximité ?
AMPHI 2 - UFR DEA ILE DU SAULCY METZ
sous la direction de Pierre TIFINE et Nadine DANTONEL-COR, Professeurs de droit public, Université de Lorraine / IRENEE UR7303
> Programme détaillé
> Inscription en présentiel obligatoire (gratuite)
Présentation : Au moment où de nombreuses questions
se posent sur l’évolution de la décentralisation, les relations
territoriales institutionnelles et matérielles de proximité entre les
communes et les intercommunalités font l’objet de remaniements. La prise
en compte de la différenciation territoriale implique des modifications
de l’équilibre institutionnel et la possibilité de modulation des
compétences dans le bloc communal.
Quelle est véritablement la place
des maires au sein des intercommunalités ? La rationalisation de
l’intercommunalité a-t-elle augmenté la qualité et l’efficacité des
services publics de proximité ? Le pouvoir règlementaire doit-il être
renforcé sans porter atteinte à l’égalité entre les territoires ?
Quelles sont les difficultés matérielles de la coopération entre les
communes et les intercommunalités, telles que les mutualisations et les
modulations de compétences ? Le pouvoir règlementaire des préfets, et
plus spécialement le pouvoir de dérogation doit-il être parallèlement
renforcé ? Plus largement, comment peut-on rationaliser l’organisation
des territoires de proximité en renforçant la différenciation
territoriale ?
La nouvelle étape de la décentralisation, qui doit
renforcer les libertés locales, doit-elle aller jusqu’à modifier le
millefeuille territorial en supprimant les départements sur les
périmètres des métropoles et en faisant disparaître les groupements
intercommunaux au profit des départements dans les zones rurales ? Ou au
contraire doit-elle accorder plus de souplesse au couple
communes-intercommunalité de proximité dans le respect du principe de
subsidiarité ?
Concernant les rapports entre l’État et le bloc
communal, il sera utile de se demander s’ils sont complexifiés par la
nouvelle organisation de proximité « à la carte », compte-tenu du plus
grand nombre d’interlocuteurs et des possibilités renforcées de
transferts ou de délégations de compétence ou, au contraire, si la
différenciation renforce les pouvoirs du préfet, autorité permanente de
l’État.