Vanité

1011, Vanité, dessin aux crayons de couleur, 100 x 70 cm, 2022

Le réchauffement de la température moyenne mondiale est très inquiétant. Depuis le début des années 1980, la hausse des températures s’accentue nettement avec une croissance continue de la moyenne décennale.
D’après le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), les conséquences du réchauffement climatique sont encore plus dramatiques que prévu.
Selon le GIEC, la température de la planète devrait augmenter de 1,5°C dès 2030. Le rapport étudie cinq scénarios et le plus pessimiste prévoit un réchauffement compris entre 3,3 et 5,7°C.
L’extinction des espèces, la malnutrition et les pénuries d’eau sont d’ores et déjà inévitables.
Ces dessins évoquent le réchauffement climatique par une série de fleurs fanées tant par leur déliquescence que par la stricte inscription : + 1°c, 3,2°c, 5,7°c ...
Le titre "Vanité" illustre l'orgueil des Hommes qui, comme Icare, pensent pouvoir dépasser la Nature par la toute puissance technologique et leurs activités industrielles et n'offrent que la Mort ...
Cette série de fleurs fanées est bien entendu comme dans la tradition de l'iconographie classique, un symbole de la fragilité de la vie. Ici aussi de la responsabilité humaine devant chacun de ses actes.

1011. Plasticienne née en 1970 vivant entre Grenoble et la Bretagne. Sous cette signature binaire incluant un mari philosophe, se tient le thème générique de son œuvre : la soumission de l’homme au déchaînement de la technique et à ses effets considérables dans l’histoire et la période contemporaine.
Ses dessins sont ainsi le plus souvent fortement engagés, convaincue comme Albert Einstein que : « Le monde ne périra jamais par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire ».
Elle expose en France et en Europe. En ce moment, elle présente la série "La robe de Médée" sur la question de la biodiversité au Muséum de Genève.